Les montreurs d'ours
L'OURS A TOUJOURS ETE UN SOUFFRE DOULEUR DE LA PART DE L HOMME..
A UNE EPOQUE.... L'OURS REPRESENTAIT UNE CURIOSITE POUR LES GENS ET UNE AUBAINE POUR LEURS PROPRIETAIRES...
LES MONTREURS D'OURS SILLONNAIENT LES REGIONS ET S ARRËTAIENT DANS TOUS LES VILLAGES ET...VILLES POUR FAIRE DANSER L OURS SOUS LES YEUX BRILLANTS DES ENFANTS SANS QUE CEUX CI S IMAGINENT LE CALVAIRE QUE SUBIT LA PAUVRE BETE.
Les Montreurs d'Ours d'Ustou présentèrent leurs animaux dressés, en France et en Espagne, et de là, pour quelques uns, en Amérique du Sud. Puis, avant le milieu du XIXe siècle, pour des motifs qui ne nous sont pas connus, cette activitié périclita sans cesser complètement à Ustou. A cette même époque, elle se développa d'une manière très importante dans la vallée du Garbet.
En fait l'ours "danse" car il a été rôdé à un entraînement bien cruel. Lorsque les gitans prennent le petit ourson, il le mettent sur une tôle posée sur de la braise ou chauffée brulant. Le film "Un chat sur un toit brulant", vous vous en souvenez? Pour les oursons c'est une réalité. Le temps que l'ourson se brule les pattes, le gitan se met à jouer sur sa gadulka. Cette méthode appliquée régulièrement tranforme l'ourson en ours dansant. A chaque fois que le gitan commence à tirer sur les cordes de son instrument, l'ours se dresse sur ses pattes et se met à bouger. Leçon douloureuse bien retenue.
L'ours n'a pas d'autre choix que d'obéir. Il faut savoir que le nez et la lèvre inférieure des ours sont extrêmement sensibles. Il est donc un jeu d'enfant de les mener sur le bout d'une chaîne. Aussi, les gitans trouent leurs nez à l'aide de fer rouge, sans aucune anesthésie. La douleur pour l'ours est extrême, souvent sont les plaies qui cicatrisent très mal.
Au début, les oursons dressés étaient d'origine pyrénéenne, mais, très vite, les besoins devinrent tels que d'autres origines durent être recherchées. C'est pourquoi beaucoup d'oursons ont été ensuite achetés à Marseille où l'on trouvait des marchands d'animaux s'approvisionnant dans les pays des Balkans
L'indignation et la bonne action
Confession d'un dresseur
« La cruauté naît avec le dresseur »
Vladimir Deriabkine était l’un des plus grands montreurs d’ours d’URSS. Ses numéros, d’une virtuosité extrême, consistaient notamment à faire danser le twist à ses animaux ou bien à les transformer en garagistes, en barmen, en marins, tous criants de vérité. Un jour, cet homme n’a plus supporté les mauvais traitements qu’il infligeait aux animaux. Il a rompu avec sa profession, mais aussi avec la loi du silence qui l’entoure. Il a décidé de parler dans une interview à un journal moscovite, reprise par « Courrier International » en février 2003.
Ajouter un commentaire
Date de dernière mise à jour : vendredi 06 juillet 2012